aporiA
Immersion dans Combat de nègre et de chiens de Bernard-Marie Koltès
Spectacle performance - Création 2019-2020
Dans une urgence à traiter la question de l'autre, APORIA c'est la rencontre entre un texte et le questionnement d'un plasticien. “… Un texte qui dit avec des mots simples, ce que j’essaye de dire depuis longtemps dans mon travail de sculpteur…” A.Q.
Avec Aporia, rencontre un texte et le questionnement d'un plasticien, l'expression «plonger au cœur de l'univers de» n'est pas un vain mot. Combat de nègre et de chiens, de Bernard-Marie Koltès, évoque le huis clos oppressant de trois êtres humains isolés dans un lieu du monde qui leur est étranger, entourés de gardiens énigmatiques censés les protéger d'un extérieur inquiétant.
Alain Quercia, plasticien, a toujours cherché à réduire l'espace entre son oeuvre et le spectateur, comme une peau qui s'affine jusqu'à la transparence. Dans ces deux démarches se doivent donc la question de l'aporia, voie sans issue, parcours vers l'impossible. Et de parcours il est effectivement question dans ce spectacle-performance où les réactions du spectateur, avec l'apport de différents dispositifs d'intelligence artificielle, conditionnent l'espace mouvant dans lequel il évolue.
Devenez «spect'acteur» en immersion, perdu dans ce lieu inconnu et en tension, peuplé de créatures étranges et de personnages prisonniers les uns des autres.
UN PROJET ARTS-SCIENCES AVEC L'ÉQUIPE DU LIG
UNE RENCONTRE DÉCISIVE
Alain Quercia est allé chercher des compétences au LIG, dans une démarche d'arts et sciences où les technosciences étaient requises pour augmenter son expression par des technologies nouvelles issues des recherches du LIG en objets augmentés et en informatique ambiante. Au-delà des techniques rencontrées, c'est autour des théories sur l'humain engendré ces technologies qu'une osmose plus profondément philosophique s'est amorcée: ce que le chercheur nomme «glue socioaffective» de la théorie DANSE, implémentée dans le « toucher social »des artefacts robotiques ou de la voix transformée, fait miroir à l'incarnation du lien, à l'essence de l'altérité, racontée par l'artiste quand il rebondit sur l'oeuvre de Koltès.
Ce projet propose ainsi réellement une co-création mêlant intimement Arts, Sciences et Technologies où les technologies instrumentent les idées scientifiques qui, jointes aux idées artistiques, augmentent le langage de l'artiste.
Recherche de mapping dans la labo Domus du LIG avec l’ingénieur Jérôme Maissonnasse.
Recherche de mapping dans la labo Domus du LIG avec l’ingénieur Jérôme Maissonnasse.